L'oppidum de Murviel par le chemin du télégraphe
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C’est sur les hauteurs de la colline du Castellas que s’est implanté l’oppidum gaulois d’Altimurum au début du IIe siècle avant notre ère
Caractérisé par une première enceinte qui formera la ville haute, il obtient au Ier siècle avant notre ère le statut de cité de droit latin. Cette indépendance politique favorise le développement rapide de l’agglomération qui s’étend sur de nouveaux quartiers (la ville basse), s’entoure d’une nouvelle enceinte monumentale et construit un forum où s’organise la vie religieuse, commerciale et politique. Intégrant des monuments de la période gauloise, le forum se dote de portiques, de salles richement décorées (enduits peints et mosaïques) et d’un édifice d’ordre corinthien, probablement un temple. Des statues et inscriptions honorifiques ornent le forum, mais aussi une « table des mesures » qui permet d’évaluer les volumes des transactions commerciales
Le nom de Murviel vient de "vieux murs", les vestiges des enceintes ou du forum de la ville antique témoignent de l'importance de cette cité au début de la période romaine
Entourée de vignes et d'espaces naturels préservés, Murviel est aujourd'hui un lieu de promenade incontournable pour découvrir les origines gauloises et romaines de la Métropole de Montpellier
Notre balade nous conduit à la découverte de l'oppidum, une importante cité antique, en passant par la tour de l'ancien télégraphe de Chappe...
Nous sortons du parking, nous traversons la D27 à hauteur du monument aux morts et prenons en face la rue Lucie et Raymond Aubrac
180 mètres après avoir quitté notre véhicule, nous arrivons à un carrefour, nous prenons à droite la rue de l'Ancien Four, que nous suivons fidèlement
300 mètres plus loin, nous prenons à gauche la rue Lapérouse
240 mètres plus loin, nous arrivons sur un rond-point, nous le traversons pour prendre la rue juste en face (qui monte), c'est la rue Louis-Antoine de Bougainville
Au bout de 180 mètres, notre sentier s'arrête au bord de la route, nous la traversons pour prendre juste en face la piste DFCI (défense incendie) qui démarre
Nous suivons fidèlement cette piste (qui passe sous une ligne électrique à haute tension) en ignorant les sentiers de part et d'autre
Puis nous cheminons dans une forêt de pins et de sapins
Au bout de 880 mètres, alors que notre piste amorce un virage "en S" droite puis gauche, nous ne prenons pas le sentier (montée très pierreuse) qui démarre sur notre gauche et que nous retrouverons 200 mètres plus loin
Nous voyons une jolie lavogne, ce sont des petites cuvettes aménagées par l’homme pour retenir l’eau de pluie et servir d’abreuvoir aux animaux. Étanchées par un tapis argileux ou pavées de pierres calcaires ou cimentées, elles agissent comme un parapluie renversé qui récolterait l'eau de pluie
Au bout de 560 mètres, nous arrivons en haut de notre piste (juste sous la ligne électrique à haute tension)
Nous remarquons également les vestiges du télégraphe de Chappe, une tour construite en 1834 pour servir de relais au premier réseau national de télécommunication, ancêtre du téléphone et d’internet
Le premier télégraphe a été mis au point entre Paris et Lille en 1794 par Claude Chappe et ses frères, puis développé par l’Etat pour relier Paris aux principales villes et frontières
Les signaux étaient transmis entre des stations distantes d’une dizaine de kilomètres, des tours surmontées de deux bras articulés qui pouvaient réaliser 92 signes différents, chaque jour deux "stationnaires" montaient pour observer les autres postes à la lunette et manœuvrer les bras
Au bout de 700 mètres, nous croisons une autre piste, nous la prenons par la droite et nous la suivons fidèlement
Nous repérons sur notre droite un panneau de signalisation "valcroze / la garrigue"460 mètres plus loin, nous arrivons sur une route, nous ne la traversons pas et prenons le tout petit sentier qui est sur notre droite
Il serpente très agréablement sous un joli sous-bois tout en longeant la route
Au bout de 100 mètres, nous arrivons devant une maison (dite "la bergerie de Jean"), nous prenons à gauche pour traverser la route et prendre le chemin juste en face
Attention : elle est très passagère et la visibilité est réduite pour cause de virages
80 mètres plus loin, nous continuons notre chemin et ne prenons pas celui qui démarre à notre gauche
Attention : notre chemin est (désagréablement) caillouteux
Au bout de 340 mètres, nous arrivons à une croisée de petites routes bitumées, nous prenons celle de gauche
A la croisée juste après, nous prenons le petit sentier juste en face de nous
Au bout de 500 mètres, nous ignorons le chemin qui démarre à notre droite et continuons sur le nôtre
230 mètres plus loin, nous voyons une propriété privée sur notre gauche, nous continuons donc tout droit, nous sommes désormais sur une très agréable petite route bitumée
Au bout de 500 mètres, nous voyons sur notre droite un chemin bordé d'un mur, nous l'ignorons et restons sur notre petite route
100 mètres plus loin, nous voyons apparaître sur notre droite le site des fouilles de l'oppidum : il y avait là une importante agglomération antique, de la fin de l’âge du fer jusqu’au IIe siècle après J.-C., composée d’une ville haute et d’une ville basse, entourées par près de 2 kilomètres d’enceintes monumentales encore visibles dans la partie nord
Les fouilles successives ont mis au jour l’enceinte, la place monumentale, des zones d’habitat ou d’artisanat
Sur place un panneau explicatif est très clair et l'entrée est libre... attention toutefois à bien respecter les cheminements prévus !
Nous prenons ensuite le petit chemin qui démarre juste en face de l'oppidum
40 mètres plus loin, à la fourche, nous ne prenons pas le sentier qui démarre à notre droite mais restons tout droit
En plus d'être particulièrement agréable, il nous offre des très jolies vues sur le village
Par contre, il est en pente descendante et assez caillouteux
Au bout de 220 mètres, nous arrivons sur une route bitumée (la rue Suzanne Ivanez-Chupin), nous la prenons par la droite
60 mètres plus loin, nous prenons à notre gauche la rue des Oliviers
Au bout de 50 mètres, nous prenons le petit chemin bitumé à notre gauche et nous continuons vers les jeux pour enfants que nous voyons devant nous
100 mètres plus loin, arrivés à l'espace jeux, nous prenons à droite l'Esplanade des Droits de l'Homme, nous apercevons le parking
Notre véhicule nous attend sagement à 150 mètres de là
Une très agréable balade familiale d'environ 7.20 kilomètres (incluant un tour sur le site de l'oppidum), très calme et très variée puisque nous passons des hauteurs du Pioch Rouquier aux profondeurs des fouilles de l'oppidum, de la végétation sèche de la garrigue rocailleuse aux très verdoyants sous-bois
Attention : le cheminement comporte parfois des passages pierreux qui nécessitent d'avoir des bonnes chaussures de marche aux pieds
D'autre part, cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas balisée...