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L'aqueduc de Castries est long de 6.828 kilomètres pour une déclivité de 3 mètres seulement

Un tiers de cet aqueduc est perché sur des arches s’élevant jusqu’à 20 mètres de haut, le reste est en tranchées, voire en tunnel, pour amener l'eau captée à la source de Fontgrand, une résurgence située sur la commune voisine de Guzargues

Notre balade nous emmène (entre autres) le long de la tranchée de l'aqueduc, jusqu'aux arches...

Pouir accéder au parking du départ de botre balade, au rond-point Vendargues/autoroute/Sommières/castries/LIEN, nous prenons la direction de Castries puis au feu tricolore, juste après être passé sous l'aqueduc, nous prenons la direction de Guzargues

Notre balade démarre du parking "officiel" de l'aqueduc, qui est précisément au n° 48 du Chemin de la Croix de Coulon

250 mètres plus loin, nous prenons légèrement à gauche le chemin de Cadenet

1 100 mètres plus loin, nous prenons le chemin qui démarre à notre droite

300 mètres plus loin, nous croisons une piste que nous prenons à gauche

Tandis que notre chemin s'élargit en montant, nous arrivons 150 mètres plus loin sur l'aqueduc, enterré à cet endroit

Au bout de 220 mètres, juste après être passé devant un panneau en bois "chemin de Cadenet", nous croisons une autre piste

200 mètres plus loin, nous ignorons le chemin à droite et continuons tout droit

Au bout de 300 mètres, nous voyons apparaître un domaine, puis un joli petit bâtiment une centaine de mètres plus loin

La Folie de Cadenet se trouve dans le parc du Domaine de Cadenet, une ancienne ferme du château de Castries

Elle a été construite au cours des années 1850/1860, sur le modèle des fabriques de jardin ou pavillons de plaisance de style « anglo-chinois »

C'est un petit édifice de 6 mètres de diamètre pour 15 mètres de hauteur qui comprend trois niveaux et qui offre une vue magnifique sur les paysages alentours, un petit tambour octogonal d’allure néo-classique, percé de quatre portes-fenêtres édifié au-dessus d’une rocaille

L’ensemble est protégé d’une « ombrelle » en zinc à courbure inversée lui conférant l’allure d’une pagode chinoise, un escalier métallique intérieur en colimaçon permet d’accéder à la terrasse du belvédère et à sa vue panoramique sur le pic Saint-Loup et les tours du château de Castries

Cette gloriette était là pour magnifier le jardin, pour y faire de la musique, lire le journal ou boire le thé

En très mauvais état, pour éviter qu’elle ne disparaisse, une association a entrepris sa restauration

Elle a trouvé, dans sa quête, un allié de taille : la Fondation du Patrimoine, la mission confiée à Stéphan Bern qui a accordé au projet une dotation de 300.000 euros, pour un coût total des travaux estimé à 488.000 euros environ

Désormais, la gloriette a retrouvé tout son éclat et c'est un bonheur de la revoir ainsi...

Les fixations de la toiture ont été retirées

Le monument a été cerclé pour son maintien

La toiture et l'escalier sont déposés juste à côté

Des échafaudages sont en place

Les fissures sont réparées et jointées

Les cintres sont retirés et une balustrade posée

Nouveau passage début mai 2024, les travaux extérieurs sont terminés, les rénovations se portent désormais sur l'intérieur, quel plaisir de la voir ainsi !

Nous reprenons notre balade en prenant le chemin à notre gauche, juste en face la gloriette

Au bout de 550 mètres plus loin, nous ignorons le chemin à droite et continuons tout droit

210 mètres plus loin, nous croisons un autre chemin, nous le prenons par la gauche

100 mètres plus loin, nous arrivons à l'endroit où l'aqueduc, qui amène l'eau de la source de Fontgrand (Guzargues) au château, sort de terre

Construit en 1670 par l’architecte Paul Riquet, ce monument colossal de 6.822m de long servant à alimenter les jardins du château est totalement enterré sur sa première partie, au ras du sol ensuite et enfin le sol se dérobe et il apparaît sur des arches dont certaines font plus de 20 mètres de hauteur, ce sera l'objet de la suite de notre balade

Nous continuons notre balade en longeons fidèlement l'aqueduc

Au bout de 420 mètres, nous croisons le chemin où nous étions tout à l'heure

320 mètres plus loin, nous apercevons un tout petit chemin à droite dans la végétation, nous l'empruntons, il mène à un joli abreuvoir en pierre

L'aqueduc avait suscité bien des jalousies des habitants, il fut donc décidé en 1734 que les castriotes auraient le droit de prélever de l'eau, mais avec modération

Une dérivation sur un abreuvoir a donc été créée dans le but d'alimenter en eau les troupeaux avoisinants

Lors de la révolution, le domaine fut confisqué et il fut question, en 1792, de démolir l'aqueduc, mais il finalement les révolutionnaires décidèrent de le préserver car il apportait de l'eau au peuple... Merci l'abreuvoir !

Nous sommes mi-janvier et nous découvrons avec surprise un très bel iris, annonciateur du printemps ?

Tout au long de notre balade, nous avons également côtoyé des cades, de la salsepareille et du lentisque pistachier

Iris de méditerranée

Genévrier rouge

Salsepareille

Pistachier Lentisque

340 mètres plus loin, nous croisons une piste, nous la prenons par la droite

Il s’agit en fait d’une capelette, c’est-à-dire une petite chapelle, qui a une légende : 

Dans le courant du 18ème siècle, un jeune couple avec son bébé a été pris en pleine garrigue et en pleine nuit noire dans la tourmente d'un orage d'une rare violence

Pris de peur, ils prièrent Dieu de les aider à trouver un abri et de les épargner de ce terrible orage

Au détour du chemin, une capitelle (un abri de berger) se présenta à eux et ils s’y abritèrent

Ils remercièrent Dieu et la Vierge Marie de les avoir protégés et jurèrent de revenir transformer cette capitelle en capelette

Nous faisons demi-tour et retrouvons 100 mètres plus loin l'aqueduc, nous prenons à droite pour continuer à le longer

400 mètres plus loin, alors que l'aqueduc semble se soulever (en fait c'est le terrain qui descend !), apparaît une construction rectangulaire en pierres

Les premières arches de l'aqueduc apparaissent à leur tout, il y en a précisément 105 jusqu'au château, distant d'environ 2.00 kilomètres de là, l'occasion de faire quelques photos (hivernales...)

Nous continuons à longer l'aqueduc, au bout de 350 mètres (au bas de la descente), nous repérons sur la droite un panneau "danger chute de pierres", nous passons sous l'arche et prenons à gauche

440 mètres plus loin, nous prenons sur la droite

240 mètres plus loin, nous retrouvons l'ancien chemin de Cadenet, emprunté tout au début de notre balade