Les carrières de Sussargues
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Sussargues, comme beaucoup de villages languedociens, tire son nom et son emplacement des « villæ » (domaines) créés par les Romains, il serait issu de « Surtius » auquel on rajoute le suffixe « anicis » et signifierait : domaine appartenant à Surtius
Il faut attendre la féodalité (1194) pour voir le nom du village apparaître dans une charte le rattachant à la Seigneurie de Castries où il demeurera jusqu’à la Révolution
Les pierres de taille de nombreux bâtiments de Montpellier (les marches de la cathédrale Saint Pierre, celles du Peyrou, l’hôpital Saint-Charles, le centre de la sécurité sociale,...), d'un grand nombre d'hôtels particuliers (dont les hôtels Richer de Belleval et de Cambacérès) et des environs (l'aqueduc et le château de Castries, le château de Restinclières,...) ont été extraites des carrières de Sussargues, l’extraction de la pierre constituant, avec la vigne, l’un des deux éléments majeurs de l’économie du village
Contrairement aux carrières modernes qui furent exploitées de façon mécanisée à la scie ou même à l’explosif, les carrières de Sussargues n’ont connu qu’une exploitation manuelle et l'apparition du béton a sonné leur glas, la pierre étant plus lourde, plus chère et plus difficile à produire, les derniers coups de pioche y ont été donnés au début des années 1970
Les carriers ou "calus" (des durillons sur les mains -câleuses-) sortaient des pierres avec un outil appelé "escoude", sorte de pioche qui permettait d'éclater le volume d'un bloc
Aujourd'hui, des traces de leur difficile travail sont bien visibles, mais les carriers n'y sont plus
Notre balade nous emmène dans les carrières qu'exploitaient jadis les calus...
Nous "remontons" la rue du 8 mai 1945
80 mètres plus loin, nous prenons le petit passage à droite entre deux maisons
40 mètres plus loin, nous arrivons sur la rue des Bois, que nous prenons par la droite
Au bout de 380 mètres, nous prenons le petit sentier herbeux qui démarre à notre gauche, face au n° 16
80 mètres plus loin, nous prenons le sentier à droite
50 mètres plus loin, nous restons tout droit (nous ne prenons pas à droite)
Au bout de 230 mètres, nous prenons à droite
Nous avons longé des marques dans la pierre, ce sont les traces des chariots des calus, qui pouvaient supporter jusqu'à 4 tonnes de charge
Puis 240 mètres plus loin, nous prenons la piste à gauche
Nous cheminons dans un très agréable sous-bois et notre sentier est très aisé
500 mètres plus loin, nous prenons à droite (il y a une barrière devant nous)
Puis 60 mètres après, nous traversons la rivière du Bérange, qui se jette dans l'étang de l'Or
Attention : la petite passerelle est particulièrement étroite
Au bout de 120 mètres, nous prenons à gauche, un sentier entre deux petits arbres balisé d'un trait horizontal jaune qui longe un grillage par la droite
Nous suivons fidèlement ce balisage, nous sommes dans un magnifique sous-bois
Au bout de 530 mètres, au niveau de la cabane (en pierre sèche) de carrier, nous prenons à droite et suivons scrupuleusement le balisage
Ces cabanes, les capitelles, servaient d'abri aux calus et permettaient de garder à l'ombre leur repas et leur boisson
120 mètres plus loin, nous admirons la carrière Pasquier et un peu plus loin le dépôt de blocs réformés de Reganhat
Au bout de 340 mètres, nous continuons tout droit bien que le balisage en place nous invite à prendre à droite
70 mètres plus loin, nous remarquons un terre-plein sur notre gauche
Nous avons devant nous une carrière exploitée grâce à une haveuse, restée sur place, qui est une scie mécanique qui découpait la pierre, qui était ensuite extraire à l’aide d’une sorte de cric mécanique
Nous revenons sur nos pas puis, 80 mètres plus loin, nous prenons le petit chemin à notre gauche (que nous aurions initialement pris si nous avions suivi le balisage)
Nous prenons également de suite à gauche, en suivant le balisage bien visible
240 mètres plus loin, juste après une autre capitelle (un sympathique lieu pour une bonne collation !), nous prenons de suite à gauche, là où il y a deux blocs de pierre en travers
Nous ne montons donc pas sur la petite colline qui est devant nous
30 mètres plus loin, nous ne prenons pas à gauche malgré le balisage qui nous invite à le faire, nous restons tout droit
Attention : suivre le balisage impliquerait un détour important (il y a plusieurs itinéraires balisés)220 mètres plus loin, nous prenons à gauche la petite route gravillonnée
120 mètres plus loin, nous retrouvons le début de notre boucle, nous continuons tout droit et retrouvons au bout 100 mètres le Bérange, que nous traversons de nouveau
70 mètres plus loin, nous prenons à gauche (nous sommes sur le même chemin qu'à l'aller) bien que le balisage en place nous invite à aller tout droit
Aller tout droit nous amènerait dans le centre du village, ce qui n'est pas le but
Au bout de 520 mètres, nous quittons notre chemin initial et prenons à gauche
Nous suivons ce chemin en ignorant ceux de part et d'autre
250 mètres plus loin, nous arrivons au bord de la route de Montpellier, que nous traversons (attention à la circulation)
Nous la prenons par la gauche et la longeons sur la droite
100 mètres plus loin, nous prenons le petit sentier -balisé- qui démarre à notre droite, juste après le panneau routier de limitation de vitesse à 30
Nous franchissons la barrière à 20 mètres de là, puis passons devant une cabane en pierres
Nous suivons fidèlement le balisage et nous arrivons au bout de 220 mètres dans un grand champs, que nous traversons par la gauche
Nous descendons des grandes marches et nous arrivons au bout de 150 mètres dans le superbe site des carrières de la Font d'Armand (désormais appelée la cité des Sorcières)
Des panneaux nous donnent des informations intéressantes concernant le site
Nous continuons en suivant scrupuleusement notre chemin balisé et nous débouchons au bout de 300 mètres sur une route bordée sur sa droite de murs de villas
Nous la prenons par la gauche, notre véhicule est stationné à 280 mètres de nous
Une très agréable balade familiale variée d'un peu plus d'environ 6.50 kilomètres à tout juste deux petits pas de Montpellier, serpentant dans des magnifiques sous-bois elle très bucolique et très facile à faire... un pur bonheur !
Et instructive !
Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...