Le bois de Saint Sauveur depuis le domaine de Restinclières à Prades-le-Lez

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Livre d'histoire

Les roches calcaires situées au Nord de Montpellier, vieilles de plusieurs dizaines de millions d’années, contiennent de l’eau de pluie qui s’infiltre sur les garrigues, traverse les sols puis s’écoule vers la source du Lez

En 1753, L’ingénieur Pitot, ayant constaté l’important potentiel de l’aquifère karstique de la source du Lez, a démarré la construction d’un aqueduc long de 14 kilomètres amenant l’eau de la source Saint-Clément jusqu’au réservoir du Peyrou, en pleine ville de Montpellier, et le 7 décembre 1765, cette eau de source arrive avec un débit de 25 l/s par simple gravité

Depuis, la source est toujours utilisée par la métropole de Montpellier, qui a élaboré un Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable (SDAEP) : à l’horizon 2030, en se basant sur des perspectives de l’INSEE en matière de démographie et sur des hypothèses d’évolution de consommation individuelle, le chiffre d’environ 40 millions de m3 a été retenu comme scénario probable de prélèvement
Séparateur
Domaine de Restinclières

A deux pas de Montpellier, le bois de Saint-Sauveur offre un relief vallonné couvert de pins d’Alep et de chênes verts arbres, le maillage des pistes et sentiers permet aux promeneurs, vététistes ou cavaliers de circuler en toute sécurité sur environ 100 ha

En démarrant depuis le domaine départemental de Restinclières, notre balade nous emmène parmi les fleurs et les pins, nous allons même jusqu'à enjamber le Lez et le suivre jusqu'à sa source...

Etendu sur plus de 240 hectares entre le Lez et le Lirou où une multitude d’espèces d’arbres et de plantes cohabitent et où différents paysages se succèdent, le domaine de Restinclières est un écrin de verdure surplombé d'un magnifique château du 17ème siècle devant lequel s'étend un joli jardin à la française

Il est très facile à trouver car bien indiqué (que ce soit depuis le village ou depuis le Lien), son accès est très agréable et il dispose de plusieurs grands parkings disséminés dans la nature
Sitôt notre arrivée dans l'entrée principale du parking, nous repérons un panneau violet indiquant "Le Lez", où que nous ayons stationné notre véhicule dans ce très grand parking gratuit, nous revenons vers lui et nous prenons le petit chemin sur sa droite

Nous suivons scrupuleusement l'allée cimentée, c'est un magnifique tunnel de verdure qui s'offre à nous

250 mètres après avoir passé le panneau violet, nous arrivons vers un ancien bassin

Nous prenons par la droite le chemin devant nous, que nous suivons bien fidèlement

De plus, un balisage est bien visible

Nous avons de très jolies vues sur le château

Tout en marchant, nous repérons des petites fleurs de fraisiers sauvages

Puis une drôle de plante : c'est un Arum d'Italie, son cylindre jaunâtre et gluant émet des substances volatiles qui attirent les mouches qui se retrouvent dans une prison de poils

Au bout de 550 mètres, nous arrivons sur un autre chemin (il y a un grand banc en face de nous et des poteaux indicateurs), nous le prenons par la gauche en direction du Lez

Nous sommes sur une belle allée de grands platanes

Nous suivons fidèlement notre chemin, et prenons à gauche après avoir passé des anciens piliers en pierre 

460 mètres plus loin, nous arrivons sur une belle passerelle en bois, récemment construite

Elle permet de cheminer dans ce site sensible sans le détériorer

Elle nous permet également de faire quelques jolies photos du Lez et de sa végétation verdoyante, l’eau du Lez étant très claire car nous ne sommes qu'à quelques mètres de sa source, une résurgence dont l'eau est captée pour alimenter la ville de Montpellier depuis les années 1960...

Au bout de 320 mètres, après avoir très fidèlement suivi la passerelle, nous arrivons sur une route, que nous traversons et que nous prenons par la droite

Nous sommes protégés de la circulation par des barrières en bois

Cette route longe le Lez qui longe le Lez et rejoint sa station de captage, des grands platanes donnent une ombre bien agréable l'été… et en plus on peut pique-niquer dans le parc sur place, auquel on peut accéder après avoir stationné son véhicule sur un grand parking ombragé

240 mètres plus loin, juste avant une bâtisse orangée, nous prenons le petit chemin sur la gauche, nous suivons un balisage bien visible

Il est pierreux et la montée est un peu raide, heureusement que nous sommes bien chaussés !

Au bout de 200 mètres, nous arrivons sur une piste large (et plate !), nous la prenons par la droite malgré la présence d'un balisage nous invitant à aller en face

En fait, le chemin balisé est bien moins confortable et rallonge énormément le parcours

La piste DFCI (voie de Défense des Forêts Contre l’Incendie) est confortable, les paysages sont agréables, le dénivelé est nul et il règne ici un calme incroyable, surtout quand on sait que nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de Montpellier !

480 mètres plus loin, apparaît une citerne semi-enterrée, nous prenons à gauche et continuons à suivre bien fidèlement la piste sans tenir compte du balisage, qui nous ferait prendre des sentiers assez pentus et surtout très pierreux

Au bout de 1.060 mètres, nous arrivons à un carrefour en "T", nous prenons par la gauche cette nouvelle piste, tout aussi confortable que la précédente

Nous la suivons fidèlement

720 mètres plus loin, juste après avoir traversé un gué cimenté, le balisage nous invite à prendre à gauche un petit sentier étroit, très empierré et qui monte, nous ne le suivons pas et restons sur la piste, bien plus directe et surtout bien plus confortable

380 mètres plus loin, nous ne prenons pas la piste qui est à gauche et continuons tout droit

Nous repérons une table pique-nique sur la gauche

Au bout 80 mètres, juste après la table de pique-nique, nous tournons à droite

Notre piste descend tout doucement, nous voyons au loin le château de Restinclières

500 mètres plus loin, nous arrivons à une barrière, que nous franchissons

De l'autre côté de la route, nous retrouvons la passerelle en bois que nous avons emprunté tout à l'heure et qui va donc nous ramener au domaine de Restinclières

Les fleurs de cette fin septembre (Scille d'automne et Inule visqueuse) vues sur notre parcours étaient bien différentes de celles vues au printemps (ci-dessous)

De même qu'au printemps le parcours est beaucoup moins sec et donc bien plus vert

Orchis géant

Muscari à toupet

Narcisses blancs (ou narcisses du poète)

Aphyllanthe de Montpellier

Idem à hauteur du Lez :

Iris des champs

Lamier pourpre 

Au bout de 350 mètres de cheminement, après avoir entendu quelques voisins quelque peu bruyants, nous retrouvons notre piste, que nous suivons toujours aussi fidèlement

Nous retrouvons également notre allée de grands platanes

460 mètres plus loin, nous retrouvons notre carrefour avec le grand banc, mais cette fois nous allons tout droit

Notre piste monte, doucement mais sûrement !

Après 260 mètres de montée, nous passons la barrière en bois et prenons à droite

80 mètres plus loin, nous entrons dans la cour du château, majestueux et en face duquel s'ouvre un grand jardin à la française, malheureusement mal en point (voir ci-dessous)

250 mètres plus loin, nous quittons ensuite la cour par l’imposant portail qui est devant nous puis nous prenons à droite pour traverser un grand parc (avec toilettes, tables de pique-nique, ombre, c’est vraiment royal !) et rejoindre les parkings qui sont à 350 mètres de nous

Depuis une dizaine d'années, le buis, symbole du jardin à la française et apprécié par de nombreux jardiniers, est victime d'un parasite redoutable : la Pyralle du buis, un papillon nocturne originaire de Chine et arrivé en France avec des buis achetés là-bas à bas coût

Les femelles pondent en moyenne 200 à 300 œufs par ponte, ils éclosent sous 48 heures et vont donner des petites chenilles très voraces qui s'attaquent aux feuilles mais aussi à l'écorce du buis

Au bout d’un mois de vie, elles se métamorphosent en chrysalides, puis en papillons au bout de 3 semaines, papillons qui vont pondre à leur tour...

La pyrale peut détruire 20 mètres de haie en 10 jours, et comme ce parasite n’a pas de prédateurs naturels dans nos contrées, son expansion est fulgurante
En conclusion

Une jolie balade d'environ 7 kilomètres (en fonction du lieu de stationnement dans ce grand parking) très variée car instructive au niveau du domaine de Restinclières, mais aussi très champêtre et très calme au niveau du bois de Saint Sauveur et très variée

Sans compter une pause bien agréable au bord du Lez à l'ombre des grands platanes

Il y a beaucoup de possibilités de chemins différents, mais celui que nous vous proposons, fruit de plusieurs reconnaissances, nous semble le plus adapté (en termes de distance et de facilité) pour une agréable balade, mais également pour la famille que vous êtes sûrement !

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...