Les cabanes de Lansargues à Candillargues

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Livre d'histoire

Les premières traces d’occupation du territoire de Candillargues datent de la préhistoire et se situent dans la zone marécageuse bordant l’étang de l’Or, la localisation de ces sites permettant la pêche, la chasse, mais aussi les échanges avec l’extérieur

Ces sites lagunaires ont été abandonnés vers 550-525 avant JC et il faudra attendre l’époque gallo-romaine pour redécouvrir des traces d’occupation avec le développement de nouvelles terres et la création de cadastres centuraux

Le toponyme « Candillargues » est d'ailleurs hérité du nom d’un domaine gallo-romain, construit sur le nom latin Candidius ou Candillius, qui aurait donné Candihargues au début de 1500, prenant par la suite l'orthographe que nous connaissons aujourd'hui

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Cabanes Lansargues Candillargues

Sur certaines cartes, les cabanes de Lansargues sont nommées Cabanes de Gascon et sont aujourd’hui un rendez-vous de chasse et de détente, mais sans doute furent-elles en d’autres temps habitées par des pêcheurs, comme en témoigne un règlement local pour la vente du poisson

Elles sont attestées dès 1699, à propos de droits de chasse mais bien avant cela, à l’âge de bronze, les terres du bord de l’étang de l’Or étaient déja occupées par les hommes

Notre balade nous emmène à ces cabanes en longeant le marais et sa végétation si particulière...

Nous débuterons notre balade du cimetière de Candillargues, chemin du Biscourtet

Il y a bien évidemment possibilité de démarrer depuis le village, mais l'avantage du lieu que nous proposons est un grand parking où il y a toujours de la place 

Nous prenons la route goudronnée, nous ne serons pas gênés par les véhicules : elle est interdite à la circulation

Au bout de 240 mètres, nous virons sur le chemin à gauche

260 mètres plus loin apparaît un verger, que nous traversons

Les fruits sont une source de revenus pour le propriétaire du champs et il faut donc respecter l'environnement, ça parait toujours superflu de le rappeler, et pourtant...

400 mètres plus loin, nous montons un petit talus qui nous amène sur un chemin que nous empruntons sur notre droite
Nous longeons le Bérange, une rivière de 21 km qui prend sa source à St Drézéry (voir la balade du sentier de la Valinière) et va se jeter dans l’étang de l’Or, appelé ainsi pour ses reflets dorés au soleil, l'endroit est vraiment très paisible et très bucolique

Iris maritime

Aristoloches arrondies

400 mètres plus loin apparaît une passerelle qui enjambe une vanne anti-sel (l’eau salée, plus lourde, reste au fond) qui permet de réguler le débit de l’eau

L'environnement mérite vraiment d'y marquer un arrêt

Nous la traversons et continuons de longer la rivière par l’autre berge

500 mètres plus loin, le sentier vire à angle droit à gauche, nous le suivons

Nous sommes transportés dans un environnement totalement sauvage :

Un héron cendré

Une échasse blanche

Une aigrette blanche

Un canard d'eau douce

Une autre aigrette blanche

Une tortue de Floride

Une libellule

Un papillon sur un chardon

Une abeille en plein travail

A l'horizon apparaît l’impressionnante Grande Pyramide de la Grande-Motte, une station au décor exceptionnel et aux formes inspirées par les temples précolombiens du Mexique... là où il n’y avait que des marécages

800 mètres plus loin, nous franchissons la barrière en bois qui est devant nous

Voici le but de notre balade : des cabanes de pêcheurs faites de bric et de broc, mais l’endroit est si charmant !

Vous savez que la Seine a coulé pas loin d'ici ? Hé oui, les marais de l’étang de l’Or ont servi au décor du film “les Amants du Pont-Neuf” il y a une vingtaine d'années, avec (entre autres) Juliette Binoche !
Nous traversons la roubine sur le ponton de bois qui est devant nous, tout en nous accrochant bien aux cordes !

Et nous découvrons d’autres cabanes, le mobilier (spartiate !) de l’une d’elles nous sera très utile pour notre conviviale pause casse-croûte dans ce milieu de nulle part...

Et là également, on respecte l'environnement et on ramasse tous ses détritus (rappel)

Nous prenons également le temps d'observer les chevaux camarguais accompagnés par des aigrettes

Nous la traversons mais cette fois nous prenons à notre gauche

Pour le retour, nous suivons le même itinéraire jusqu'à la passerelle vue tout-à-l'heure et qui est à 1.50 kilomètre de là

Puis tout de suite à droite et nous passons la barrière en bois

Un peu plus loin, nous découvrons une longue passerelle aménagée par la commune de Candillargues, bravo à elle, c’est vraiment du beau travail

Nous sommes désormais sur une portion d'itinéraire commun avec une autre balade décrite dans ce site : la pointe du Bérange à Candillargues

Et cela permet de traverser le marais et de prendre le temps d'admirer notre environnement sans le détruire

Nous reprenons notre balade, le sentier est fléché... et bien fleuri !

Environ 1 kilomètre après avoir quitté cette longue passerelle, nous retrouvons notre croisement de début de balade, puis notre véhicule 240 mètres plus loin

En conclusion

Une très agréable balade familiale variée d'environ 5.50 kilomètres en pleine campagne et sans aucune difficulté, entourés d'une belle végétation et d'une myriade d'animaux... un dépaysement garanti !

En fonction de la saison à laquelle vous ferez cette balade, vous aurez des moustiques (balade faite fin septembre) !

Attention : cette balade que nous vous proposons est le résultat de nos reconnaissances, elle n'est pas (ou partiellement) balisée...